Saviez-vous que le Costa Rica est régulièrement cité comme pays le plus heureux du monde ? Voici selon nous les principales raisons.

Une histoire atypique

Tenorio Waterfall

Contrairement à ses voisins le Costa Rica est un pays stable depuis de très nombreuses années. Très peu peuplé au moment de la colonisation, il n’y a eu que très peu de guerres et d’esclavage.
Pour ceux qui ont choisi Espagnol en LV1, vous aurez noté que Costa Rica veut dire « Côte Riche » (Vous n’aviez jamais fait le lien ? Nous non plus !) .
En effet, les premiers autochtones croisés par les conquistadors portaient de magnifiques parures dorées, mais il n’y avait finalement que peu de richesses minières et le relief trop important les coupaient des autres colonies espagnoles.  Les colons se sont donc installés de manière assez autonome. Ils ont d’ailleurs été plus pauvres que dans d’autres pays colonisés par l’empire. Cela a probablement permis de forger une identité différente de ses voisins.

Un pays sûr

Il y a très peu de violences au Costa Rica. A tel point que l’armée a été réduite au strict minimum et que le budget qui lui été consacré a été attribué et l’éducation et à la santé. Ça nous rappelle certains pays d’Europe du Nord, n’est-ce pas ? La chaleur en plus !

Une destination explosive

Le pays est marqué par une forte activité volcanique : elle façonne le pays. On décompte 116 volcans, pour un pays 10 fois plus petit que la France. Volcans, cratères, coulées, fumerolles, sources d’eau chaude… Les Haroun Tazieff en herbe seront conquis(tador). Ils font partie de la ceinture de feu, 7 sont d’ailleurs encore en activité. Ils façonnent le pays et le paysage. Mais cela n’est point répétitif et c’est d’ailleurs pourquoi les circuits en incluent plusieurs. Les plus connus sont le Poas, le plus actif ; Rincon de la Vieja et ses 2 cratères, le Arenal symbole du pays…

Volcan Poas

50 nuances de vert

La nature est au cœur de la vie des costariciens. Elle est très préservée et fait le bonheur des voyageurs. Que l’on soit randonneur averti ou marcheur du dimanche, on est séduit par la diversité des paysages.
On aime sa jungle sauvage et luxuriante, ses mangroves pleines de surprises, ses hauts plateaux embrumés où l’on cultive le café, mais aussi ses rivières, cascades et plages idylliques.

Le jardin ďEden

Au sol on peut croiser des jaguars et tapirs mais aussi iguanes, serpents et selon les régions des crocodiles. Le pays abrite de nombreuses espèces de grenouilles. Pour les presbytes il ne faudra pas oublier vos lunettes ! En effet, l’une des mascottes du Costa Rica est la grenouille aux yeux rouges qui mesure entre 5 et 8 centimètres. Ouvrez l’oeil 🙂

On y observe pléthore d’oiseaux colorés : toucans, quetzals, aras rouges ou encore colibris. Ils cohabitent avec le paresseux et plusieurs espèces de singes.

Le Costa Rica est aussi connu pour accueillir de très nombreuses tortues qui viennent pondre sur les plages avant de reprendre le large.

Dans ľeau, selon les saisons, il est également possible d’observer baleines, dauphins, requins-baleines et requin-marteau mais aussi des raies manta.

Enfin, on compte également un grand nombre d’insectes (papillons, scarabées géants et autres bêtes à 8 pattes, mais l’auteure de cet article n’étant pas très à l’aise avec ces espèces n’a pas souhaité approfondir ce sujet. (Les chats, c’est plus sûr et moins effrayant !)

Tortuguero, Costa Rica, wild turtles on a

Le regard tourné vers le futur

Bien que le Costa Rica soit une destination très tendance, le pays garde en tête qu’il faut préserver la biodiversité pour les générations futures.

Ce sont donc des petits hébergements qui accueillent les visiteurs du monde entier et les activités proposées respectent l’environnement afin de proposer un tourisme durable.

Mais ce n’est pas tout !

Le plastique jetable n’est plus le bienvenu mais surtout le pays a réussi le pari de produire 100% d’électricité renouvelable grâce à l’énergie hydroélectrique, les éoliennes ou encore les panneaux solaires. Adieu les énergies fossiles !

L’objectif est d’être neutre en émission de CO2 d’ici 2050. Qui dit mieux ?