Ta première fois à Oman et en Jordanie ?
Mes premières fois c’était en 2015 pour des raisons professionnelles mais pas que. Ces pays commençaient à apparaître sur la carte des destinations touristiques, mais j’avais déjà envie de percer les innombrables mystères qui s’y cachent. Oman c’est Sindbad, c’est le Golfe persique, le passage obligé des flibustiers en quête d’aventures (haha)… La Jordanie c’est un pays chargé d’histoire, c’est Pétra, bien sûr, mais c’est aussi les cités romaines, et évidemment la mer Noire. Bref, pour des raisons diverses ces pays m’attiraient et continuent à m’attirer.
Quelle émotion ?
En Jordanie, au sommet d’un piton rocheux qui domine un canyon immense ou au milieu du désert de sable fin d’Oman, c’est à chaque fois un grand « woah ». On reprend son souffle, on ferme les yeux quelques secondes et … le miracle se produit à nouveau. C’est une sensation de repos, de solitude bienheureuse, d’être à la fois minuscule et de faire partie d’un tout immense. C’est vraiment magique.
Qu’est-ce qu’un agent de voyage doit savoir sur Oman ? sur la Jordanie ?
Alors déjà, ne pas partir avec des aprioris. Ce sont deux pays très sûrs, à l’administration efficace, et qui, bien qu’ils soient de taille modérée, peuvent satisfaire une clientèle de « routards » avertis comme d’adeptes du « cocooning ». Il y a mille choses à faire et le dépaysement est à chaque fois garanti.
A qui conseilles-tu cette destination ?
Et bien, à tout le monde en fait. Les familles nombreuses peuvent s’éclater dans des randonnées désertiques aux côtés de « backpackers » tandis que les jeunes cadres en quête de repos pourront lézarder sur des plages de sable fin près d’une eau turquoise. Et soleil garanti toute l’année !
Un parfum à destination ?
Le parfum de l’encens dans le souk de Muttrah à Mascate au petit matin. Je voyage rien qu’en y repensant.
Pourquoi c’est si beau Pétra ?
Parce qu’à Pétra on voyage dans le temps. On se reprend à rêver d’antiques cités dans la pierre, peuplées de marchands venant des quatre coins de l’Arabie, à l’ombre de mausolées gigantesques abritant les corps de princes et de princesses nabatéennes. Et contrairement aux idées reçues, il n’y a pas que le Khazneh. Il faut prendre le temps de parcourir les 264 000 m² du parc pour en découvrir les richesses. Sortir des sentiers battus, à Pétra, c’est l’assurance de revenir avec des souvenirs inoubliables.
L’objet indispensable à rapporter d’Oman et de Jordanie ?
D’Oman, l’encens assurément. Elle est produite dans le pays et embaume encore aujourd’hui mon appartement. Même si j’ai aussi un petit faible pour les dattes que mes amis mascatais me ramènent.
De Jordanie je dirais un shemagh, cette sorte de chèche que les bédouins portent pour se protéger du soleil et du vent. Aujourd’hui, c’est devenu un accessoire indispensable pour les hommes jordaniens.
Un restaurant fétiche ?
Le Beach Pavillion à Mascate. Des fruits de mer frais, un chef excellent, et les pieds dans l’eau en admirant le coucher de soleil sur le golfe d’Oman. Magique !
Un hôtel ?
La belle étoile ou presque ! Oui, ce que je préfère c’est dormir au milieu du désert jordanien du Wadi Rum à compter les étoiles dans les célèbres tentes « Martian ». Je peux vous dire qu’on y dort bien !
Une rencontre insolite ?
Les fans de courses de chameaux à Oman. Le spectacle est sur et en dehors de la piste. Même si les Omanais ne peuvent pas parier, ils vivent ces courses à 200%. C’est une ambiance très décontractée et en même temps la fièvre de la course peut vous prendre très rapidement.
Visiteurs en trois mots
Découverte – Passion – Expertise
