En compagnie d’agents de voyage, Anaïs notre commerciale Rhône Alpes a testé pour vous l’arrivée du vol Emirates jusqu’au décollage à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry.

La soirée a commencé à 18h00 où nous avons été accueillis par Laura – Sales Executive  et Emmanuel – Airport Service Officer. Ils travaillent tous les deux pour la compagnie. On ne peut trouver mieux qu’Emmanuel comme guide car c’est lui qui a ouvert l’escale à Lyon en décembre 2012, il y a déjà 5 ans. C’est une personne très attentive, toujours prête à aider chaque passager. D’ailleurs, il connait parfaitement bien ses voyageurs réguliers. Il y a celui qui est en vol 220 jours par an qui ne prend même pas le temps de dîner et qui enfile son pyjama avant le décollage. Ou un autre passager qui ne veut QUE le siège 6A.

Un service attentionné dans les moindres détails !

Le petit groupe de chanceux

Au départ de Lyon nous n’avons pas la chance de voir décoller le fabuleux A380 mais nous avons ce soir sous les yeux un B777-300 dernière génération. Ce n’est pas étonnant puisque La moyenne d’âge des avions de la compagnie est de 5,5 ans.

Ce soir, nous allons visiter un B777-300. Il repartira complet en direction Dubaï avec 386 passagers en éco et 42 en Business. Pour cela nous devons passer les formalités de sécurité et faire un petit détour par la gendarmerie pour récupérer notre précieux sésame : le badge vert. Dress code de la soirée ? Gilet fluo : orange ou jaune au choix.

 

D’un pas rapide nous rejoignons le nouveau terminal 1B où les passagers s’enregistrent. C’est ici que nous avons le privilège de passer par l’accès « Staff Only ». Ça y est nous sommes dans les coulisses de l’aéroport ! Nous attendons patiemment sur le tarmac que le vol atterrisse mais les orages ne cessent de gronder dans le ciel. C’est l’occasion pour Emmanuel de nous expliquer que l’appareil est conçu comme une cage de Faraday, il est étanche aux champs électriques.

Pas de panique donc.

Et si on appuie sur ce bouton rouge, ça fait quoi?

Au bout de quelques minutes, on nous annonce que le vol est en stockeur. Vous aussi vous ne maîtrisez

pas ce vocabulaire tout à fait étrange ? Voici quelques clés du métier :

Stockeur : tourner en hauteur avant de se poser

Push : véhicule qui pousse l’avion car pas de marche arrière

Bulk : soute chauffée pour animaux

Marshalleur : agent de piste

Faire du béton : rester au sol

Check sureté : équipage qui vérifie si rien n’a été oublié dans l’avion

 

A savoir si vous souhaitez vous reconvertir en pilote, l’avion atterrit toujours vent face au nez. Et ce soir il arrive droit sur nous, c’est impressionnant ! A l’inverse, durant les vols, les pilotes utilisent le courant-jet pour gagner en consommation. Ces vents soufflent à plus de 300 km/h et poussent l’avion.

Le check sureté est effectué par l’équipage actuel qui part ensuite à l’hôtel pour redécoller le lendemain soir. L’appareil est enfin à nous ! Nous découvrons dans un premier temps la Business puis l’Eco, en passant par le cockpit puis … les soutes !

Le nouvel équipage qui a passé 24 ou 48h à l’hôtel refait un check sureté. Vaut mieux deux fois qu’une ! Entre temps, le nettoyage des cabines a pris 20 minutes.

La Business Class sur un 777-300. Ça fait rêver !

Pendant la visite on apprend que pour mieux se reposer, il y a des étoiles au plafond aussi bien en Eco qu’en Business. Pour ceux qui ne dorment pas il y a un choix de 220 films à bord. Laura nous annonce avec enthousiasme que TripAdvisor a élu Emirates en 2017 « Meilleure compagnie aérienne du monde » et « meilleure classe économique ». Les plaids, très doux, sont conçus grâce à des

bouteilles recyclées. Enfin, chaque passager a le choix entre 2 menus.

Pendant notre visite, les bagages sont déchargés. En first, ils doivent être livrés dans les 15 minutes, tout le monde s’active au sol.  Saviez-vous pourquoi ce sont les bagages à l’arrière qui sont déchargés en premier ? Afin d’éviter que l’avion bascule…

La soute. On est large !

L’appareil est équipé de 3 types de soute : bagages clients, cargo, et bulk. Dans le cargo on retrouve surtout de la nourriture, du vin, des produits chimiques et pharmaceutiques. Ils ont parfois des chevaux, voire même de splendides véhicules en édition limitée.

Chaque personne sait ce qu’il a à faire, tout est parfaitement bien orchestré au sol. Le plein est en train d’être fait. Rien à voir avec nos voitures puisque les 350 tonnes de cargaison acceptent 60 à 70 000 litres de carburant pour l’équivalent de 14h00 de vol. Le coût du carburant est d’environ 1€ le litre, on vous laisse faire le calcul ! (De tête s’il vous plait)

Pendant que les passagers embarquent, les équipes à Dubaï vérifient le poids et le centrage de l’appareil puis l’avion est déjà prêt à quitter le sol. Il s’est déroulé 1h30 depuis son atterrissage.

Les avions ne peuvent pas faire de marche-arrière, il est temps d’utiliser le push pour l’aider à rejoindre la piste. Ce véhicule ne peut accueillir que 2 personnes de notre petit groupe de 9.

C’est Marlène et Michael qui ont été tirés au sort. (La chance !) Ils reviennent ébahis par cette expérience et avec qu’un seul mot : « TOP ! »

C’est avec des étoiles plein les yeux que nous rejoignons tous le salon Mont Blanc où nous aurons le plaisir de dîner pour clôturer cette belle visite. A noter que ce salon est accessible gratuitement aux passagers Business et First mais également à ceux de l’éco qui devront régler un petit supplément de 26€.

Le Salon Mont Blanc

L’avion est donc parti sans nous, mais j’ai eu le plaisir de découvrir les coulisses d’une escale. Tout est parfaitement organisé, le timing est millimétré et le personnel de la compagnie fait le nécessaire pour que les passagers voyagent en toute sécurité et dans les meilleures conditions possibles. Quant à moi j’ai appris plein de nouveau mots pour briller en soirée ! Merci Emirates.